Recherches et Echanges (25)

Não sei por que “carga d’água”, simples coadjutor, me interessei pelo movimento “Fils de la Charité” (padres operários) de França.

Assinei a Revista “Recherches et Echanges”, desde o nº 25 – 1º trimestre de 1969. Talvez o ambiente da Paróquia o indiciasse: Mira de Aire, sede de muito trabalho; operários vindos  de Manteigas, de Salvaterra de Magos, de Évora, de Mértola, etc. Registo: desde o nº 25 – 1969  até até ao nº 42 – 2º trimestre de 1973, quando a vida me obrigou a rumar à Guiné-Bissau, como capelão.

Aí vão 50 anos!

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Talvez que a pertinência de então não esteja tão longe do que hoje nos seria necessário. Fica para reflexão dois breves trechos extraídos, respetivamente, dos números 27 e 25 dessa publicação francesa.

Autorité du Christ: courage de voir, de parler et d’agir

Il est trop facile de crier à la désobéissance, d’appeler à la discipline et de camoufler la faiblesse de notre autorité derrière la “lâcheté” de ceux qui ont à obéir. Mais regardons-nous nous-mêmes. Souvent nous “pourrissons” les problèmes en n’acceptant pas de voir avec amour assez vite les aspirations et les besoins véritables, légitimes, des hommes et de l’Église autour de nous. Et parce que nous entourons ces besoins naissants d’une tacite conspiration du silence, un jour nous nous trouvons devant des clans prêts à lutter violemment contre ce qu’ils appellent alors, en nous, “injustice” et “autoritarisme”.
Quand je suis allé en Amérique latine pour la première fois, voilà plus de dix ans, il m’est apparu évident, en regar¬dant successivement les diocèses, que l’ordination au sacerdoce d’adultes mariés était une nécessité absolue. D’autres avaient constaté cela bien des années plus tôt. Or, aussi bien là-bas qu’en Europe à mon retour, j’ai eu l’affreuse impression que je faisais presque un péché d’oser faire cette suggestion à certains responsables de l’Église. Le silence sur les aspirations de ceux qui souffrent est, pour l’autorité, dans l’Église, une arme corruptrice et anti-évangélique. Jésus n’a jamais craint de parler et d’agir, surtout quand les hommes avaient parti¬culièrement besoin de son attention et de son amour.
Si aujourd’hui, par exemple, le problème du célibat est si durement, si maladroitement et parfois si injustement abordé, si bientôt l’autorité de l’Église va paraître acculée par la contestation, quand elle permettra enfin l’ordination sacerdotale d’hommes mariés, c’est sans doute parce qu’il y a dix ans, vingt ans, en tant que responsables, nous n’avons pas eu le courage de regarder avec suffisamment d’amour sur ce point les besoins et les appels véritables du corps vivant de Jésus Christ.
Et si bon nombre de problèmes sont aujourd’hui diffi¬ciles, c’est en bonne partie parce qu’ils ont été abordés bien plus en termes de défense autoritaire du passé qu’en termes de respect et d’amour de l’homme vivant. Ils n’ont pas été abordés à la manière de Jésus Christ.
La question essentielle, unique au fond, concernant aussi bien les laïcs que les prêtres, que les évêques, que le Pape, n’est-elle pas celle-ci : “Avons-nous le courage de nous convertir à l’autorité d’amour vécue par Jésus Christ ?”
Voilà quelques semaines, j’étais à Rome. De plusieurs côtés, on m’avait dit: «Il ne faut pas aborder tel ou tel aspect avec le Saint Père: il n’est pas d’accord.” D’autres disaient: “Mais si! Il faut être vrai!” Je crois que j’ai été vrai… et j’ai bien senti les points où nous ne pensions pas exactement de la même façon (par exemple, au sujet de l’ordination d’adultes mariés).
Mais quelle aurait été la vérité de mon affection de fils pour Paul VI, si je lui avais caché ce que je crois avoir rencontré, maintes fois et dans des lieux très divers, comme un besoin du monde et de l’Église, comme un appel de Jésus Christ?
Et quelle serait ma suffisance insensée si je pensais que c’est forcément le pape qui, sur ce point, a tort, et moi qui ai raison?…
Mais quel serait mon sens profond de l’Église si je me disais: “Le pape pense autrement… alors, ce que tu as vu blanc, il faut maintenant que tu croies que c’est noir”?
Et quelle serait ma fidélité véritable, si je me bloquais ou si je l’aimais un peu moins, uniquement parce que j’ai constaté qu’il avait, sur tel ou tel sujet, une façon de voir différente de la mienne?

Joseph BOUCHAUD.

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Les ministres que l’ordination sacramentelle a placés à la tête des communautés chrétiennes n’agissent pas seulement sur elles par l’exercice de leur fonction: dans cet exercice même, ils agissent très puis¬samment par l’exemple de leur foi et de leur prière. Le prêtre est un homme public jusque dans sa vie personnelle. (Y. CONGAR – “Au milieu des Orages»)

Interessante o texto de Paulo VI para o 1º de Maio de 1968:

L’église considère le travail comme un déploiement normal de toutes les facultés de l’homme : physiques, morales et spi­rituelles. Le travail répond au dessein primitif de Dieu qui a voulu l’homme explorateur, conquérant, maître de la terre, de ses trésors, de ses énergies et de ses secrets.

Mais le travail est devenu lourd, oppressant, inapte à as­surer son pain à l’homme et à sa famille. Que penser lorsque le travail aboutit à accroître les richesses des uns et la misère des autres et qu’il entraîne d’intolérables disparités économi­ques et sociales ? Il faut, dans ce cas, revendiquer pour le travail des conditions meilleures, progressivement meilleures. Il faut assurer au travail une justice qui change son visage douloureux et humilié pour lui donner un visage vraiment hu­main, fort, libre, joyeux, irradié par la conquête non seule­ment des biens matériels mais aussi des biens supérieurs, de la culture, du délassement, de la légitime joie de vivre.

L’église admire le travail moderne en tant qu’il vise à multiplier les biens économiques au bénéfice de tous. Elle l’admire parce que, renforcé par la machine, il est devenu moins pénible pour l’homme. Elle l’admire aussi parce qu’or­ganisé comme il l’est, il établit de nouveaux rapports sociaux et crée de nouveaux liens de solidarité et d’amitié, surtout entre les travailleurs. La société ne doit pas être marquée par l’affrontement d’avidités et d’oppositions irréductibles, mais par une harmonieuse dialectique de la collaboration et de la participation à un ordre juste pour tous et à un bien commun rationnellement distribué.

PAUL VI, à l’occasion du 1er mai 1968.


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